Trois oppositions sont à l’origine de cette pièce.
Répétition/variation : une polyphonie de nombreuses pulsations constitue la toile d’où émergent des figures rythmiques en constante mutation.
Austérité/richesse : d’apparence rudimentaire, le cajón cache une diversité sonore d’une grande subtilité, dévoilée notamment par des techniques de percussion digitale issues de cultures hétérogènes (latino-américaines, européennes et orientales).
Instrument réel/instruments virtuels : un solo résultant se détache, fruit de la combustion entre l’instrument réel (soliste) et les instruments virtuels (modèles physiques, synthèses et échantillons).
Temps de terre est une proposition d’ancrage sur un territoire, un temps présent qui résiste à toute idée d’attente.
Gonzalo Bustos
Note de programme du Concert Cursus du 20 juin 2017 au Centquatre, dans le cadre du festival ManiFeste.