Le geste initial (note répétée à différentes vitesses et jouée avec un seul archet avec des dynamiques différentes) est à la fois une figure acoustique et une figure d’engendrement. Les sept sections divisées en quatre sous-sections en sont l’expression projetée dans le temps.
La continuité formelle de la pièce rend plus ou moins perceptible cette figure ostinato renouvelée, notamment par l’utilisation sélective de la réverbération.
Deux interpolations interrompent ce processus, présenté par une sorte de violoncelle unique, polyphonique, susceptible de se diviser en deux, trois, quatre, cinq ou six voix, la toute fin n’étant autre chose que l’épuisement par entropie dirigée des possibles d’un geste unique.