Dans cette pièce, les ornements se veulent davantage qu’un simple embellissement : ils deviennent des gestes indépendants, détachés de leur contexte d’origine. Chaque geste ressemble à une matière qui se dégrade en permanence, libérant chaleur et lumière. La pureté et la clarté des harmoniques naturelles évoquent l’image d’un éclair jaillissant dans un ciel sombre. Produits par la pression insistante de l’archet près du chevalet, les sons surchargés d’harmoniques créent un halos irisé. Dans la Perse ancienne, Āzar est la divinité du feu et du ciel.