Frédéric Le Bel suit des études de jazz au CIM (Centre d’Informations Musicales) de Paris en 2004. À partir de 2007, il se consacre exclusivement à la composition et il entre à l’Université de Montréal où il étudie avec Philippe Leroux. Il obtient son Bachelor de composition en 2011. Il étudie ensuite au Conservatoire de musique de Montréal avec Serge Provost et obtient son Master de composition en 2013 et son Diplôme d’artiste en 2014. Il suit les deux années du Cursus de compostion et d’Informatique musicale de l’Ircam avec Hèctor Parra, Jean Lochard et Mikhail Malt (2014-2016). Il prépare actuellement un doctorat (Ircam/Paris 8) sur le développement et l’intégration de techniques d’apprentissage machine dans le processus créatif, sous la direction de Mikhail Malt et Alain Bonardi.
Frédéric Le Bel a participé à plusieurs académies internationales telles que l’Impuls Academy de Graz (Autriche), l’Académie ManiFeste de l’Ircam à Paris (France), le Young Composer Meeting d’Apeldoorn (Pays-Bas) et le Forum international des jeunes compositeurs du Nouvel Ensemble Moderne de Montréal (Canada).
Son répertoire s’étend de la musique instrumentale à la musique acousmatique en passant par la musique mixte. Il a été joué par des interprètes et ensembles parmi lesquels Brice Martin, Cameron Crozman, Ricardo Descalzo, le quatuor de saxophones Quasar, le Cecilia String Quartet, le Dr. K Sextet, les Curious Chamber Players, l’ensemble Divertimento, le Barcelona Modern Project, le Nouvel Ensemble Moderne, le Klangforum Wien, l’Orkest de Ereprijs et le CMM Youth Orchestra ; notamment dans des festivals comme Montréal Nouvelles Musiques (Canada), le Cheltenham Music Festival (Royaume-Uni), le Time of Music Festival (Finlande), la Gaudeamus Muziekweek (Pays-Bas), Mise-en Music (États-Unis) et l’exposition universelle de Milan (Italie).
Le musique de Frédéric Le Bel a été récompensée plusieurs fois et notamment à deux reprises par le 1er prix du Concours des compositeurs de la fondation SOCAN de Montréal pour les pièces Maniké (2011) et Alors que le monde est décomposé (2016).
Il envisage la composition comme « un mélange de recherches, de découvertes et de sensations confuses et déroutantes » et « l’expression par le phénomène sonore au travers d’une architecture porteuse de savoir et de sens » est une préoccupation majeure dans sa démarche artistique.